Guerre

  • Conservatisme révolutionnaire

    Terra ignota conservatisme revolutionnaire

    L'état de grâce de l'hédonisme confortable du capitalisme et du progressisme prend fin ! L'inquiétude écologique fait renaître la peur du chaos, du manque, de la misère, qui sont les ferments des révolutions. Le règne de la consommation, des médias, disparaîtra dans l'état d'urgence d'une lutte immédiate, dans l'engagement total d'un conservatisme global.

     

  • Dernier verre avant la guerre

    Terra ignota un dernier verre

    La guerre à portée de voix, où les portes flingues sont les porte-paroles d’une fraternité à l’état brut et où le parfum de poudre noire est un stimulant magnifique qui invite à l'exploit, qui incite à la bravoure.

     

  • Toute audace est baroque !

    Terra ignota rebellion baroque

    Toute la tendance contemporaine jaugée à l’étalon égalitaire, son goût hypocrite pour la tolérance, son contenu austère, pèsent lourdement sur le destin tout entier de l’idée de baroque dont l’essence aristocratique est l’audace, le mystique, l’excès, le mouvement, l’esthétique. Toute rébellion, toute effervescence, toute explosion est baroque ! Je suis baroque, pour le panache contre la propagande. Je hais le conformisme classique, urbain, laïc, sévère et appliqué, avec sa prédisposition pour la lâcheté.

  • A l'abattoir ! A l'abattoir !

    Terra ignota sacre coeur

    L'homme débarrassé de toute trace de religion, consciente ou non, est bon pour l'abattoir des grandes guerres démocratiques.

     

  • Une guerre contre vous qui mourez trop lentement !

     

    Terra ignota guerre 1

    Une guerre contre vous qui mourez trop lentement. Une guerre en compagnie d’amis ensevelis. Une guerre contre tous ces nouveaux mots inutiles qui encombrent nos rues et vos gorges ingrates. Une guerre qui viendra accaparer les grandes parcelles de nos espoirs avec des mots qui ont de la mâchoire. Une guerre accompagnée de certitudes simples et dures comme des cris. Il y a encore de la grandeur à servir aux avant-gardes du monde qui commence au bord du siècle…

     

  • La souffrance avec des mots irréprochables

    Terra ignota la souffrance

    La souffrance avec des mots irréprochables est un luxe de poète, de soldat, de trappiste.

     

     

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  • Je vous laisse à vos gouffres, à vos os et à vos cauchemars !

    Terra ignota y vivre bruyamment

    J'en ai soupé de l'authentique, de l'écriture équitable produite les doigts crispés sur la minute inédite, l'œil exorbité sur l'instant insane, les babines retroussées sur un cadavre exquis, une souffrance photogénique. Marre de reluquer la pourriture du monde, de trainer tous les regards vers le bas. On amplifie le râle du monde, on y taille des bannières que l’on met devant la troupe docile et enivrée de larmes amères. L’origine de ma rage est là, car j’aspire à affronter plus grand que moi, à me consumer dans les éthers, à voler en éclats. Je veux être moi sans condition et dans une multitude de mondes. Y vivre bruyamment en dansant, en riant, et en vous maudissant. Je vous laisse à vos gouffres, à vos os et à vos cauchemars.

     

  • Guerre voluptueuse

    affiche-terra-ignota-mystique-de-la-femme.jpgLa guerre des sexes est la lutte désespérée de l’homme contre le carnage de la mort : l'homme éphémère aux prises avec la femme éternelle, source de vie.

  • Détestons !

    Terra ignota detestons

     

    Détestons puisque c'est la mode semble-t-il. Il ne sera pas dit que je ne fais aucun effort pour être de mon siècle !

     

     

  • Avec nos meilleurs vœux...

    Carte de voeux 2017

    C’est arrivé comme un changement d’année, au douzième coup de minuit, à l’heure pétante, zéro zéro comme disent les militaires. Et tout d’un coup nous étions en guerre. Et cette guerre n'avait pas débutée que les journalistes faisaient déjà l’autopsie de la défaite, en direct, et préparaient le défilé des visages abattus des hommes politiques. Ainsi s’arrêta 2016. Mais la guerre est une science occulte... Avec nos meilleurs vœux 2017.

     

  • Car l'heure de leur absolu, de leurs grands cris de rage, a sonné

    Il grimpa dans son land-rover 90TD blanc débâché, posa la M40 sur la plage avant, juste à côté de l’icône et prit la route. Quelques heures plus tard, il dévala le chemin vers la mer, dans la poussière d’été de son enfance. La musique de The Decline! fut interrompue par le crépitement du Motorola. Dans une langue codée de moments tactiques et de munitions, un homme parla d’embuscade et de coup de main. Il avança sur le petit chemin qui mène au cœur de la garrigue. Descendu du 4X4, il retourna aux abords de la route. Il se posta.

    Dans le village, on l’appelait Monsieur Claude. Un nom de tenancier de bordel. C’était un sanguin, rouge sang de bœuf, un homme gras aux allures de dandy affaissé, la gorge tapissée par les alcools forts, qui organisait des « fêtes » avec des filles, à deux pas de La Jonquera, de l’autre côté de la frontière Espagnole. Sa femme, née à Malaga d’une mère ashkénaze venant de Hongrie, et d’un père Ethiopien, se promenait toujours avec un flacon d’eau de Cologne pour désinfecter les bidets. Monsieur Claude, lui, préférait le whisky, et le sang neuf des jeunes filles. « Ca fabrique des cirrhoses parfumées », disait-il. Jamais monsieur Claude n’aurait pu vivre dans le dénuement. Né dans un hôtel-restaurant sur la frontière espagnole, d’une mère prostituée et d’un père fantasque, il avait fait ses études dans la rue avant de devenir maquereau, puis big boss de la traite de jeunes garçons vers le Moyen Orient. Il jouit désormais du luxe absolu : un hôtel particulier de 600 m2, avec patio et terrasses, situé au pied du Mont Canigou, à l'Ille sur Têt ; et une grande maison d’allure familiale sur la Côte d’Azur, entourée de rosiers, de servantes et de dorures. Les hommes politiques viennent se prosterner devant ses millions et profitent des miettes de jeunes éphèbes que monsieur Claude glisse dans leur lit après les journées de chasse qu’il organise à leur profit.

    Assis sur ses talons depuis 15 minutes, il regardait sa montre G-SHOCK, il était bientôt midi. Dans l’odeur épicée du maquis, le bruit du grésillement d'une cigarette lui manquait. Il regardait la route qui montait en lacet vers sa position. Monsieur Claude y passait chaque mercredi, en fin de matinée, pour se rendre dans la vieille chapelle d’Hermitage où il croyait que Dieu l’entendait et surtout lui pardonnait tout, après ses quelques minutes de génuflexions théâtrales. C’était son chemin de croix, fait au volant d’une Jaguar, agrémenté de quinze arrêts qu’il faisait en chemin pour : « relever les compteurs jusqu’à ma résurrection financière » aimait-il plaisanter. Monsieur Claude avait le blasphème facile comme tous les truands sanctifiés bourgeois. Il riait alors, comme il l’avait travaillé devant la glace, toutes dents dehors, avec la lèvre retroussée sur la gencive supérieure.

    Ce n’était pas Monsieur Claude que Matthieu détestait, c’était l’idée moderne qu’il représentait. Et à l’heure qui devait marquer le grand retour des héros granitiques et des belles de jadis, il avait choisi d’envoyer symboliquement du 7.62 dans le buste du confort moderne représenté par Monsieur Claude.

    La Jaguar XF Pure arriva en contrebas, Monsieur Claude tapota sur la boiserie du tableau de bord en écoutant Live Your Life de Rihanna … Il arma son M40 A3… distance 850 mètres… tira une seule munition. I'm the opposite of moderate cria la chanteuse … timing parfait ! L’écho compta trois répétitions avant que la voiture ne pénètre dans un roncier pour y disparaitre. Matthieu resta sur place jusqu’à ce que le bruit de fond de la nature vienne exorciser le silence.

    Ils étaient ainsi une centaine, approchés pour leur absolu, leurs grands cris de rage, le feu grandiose qu'ils allumaient partout, et leur apparence de prophète. Les passions politiques sont des rumeurs, alors ils avaient choisi d’agir… sans expliquer. Ils avaient choisi la grande saignée cosmique à la Roger Gilbert-Lecomte. L’heure a sonné. Une cible par personne, c’est le premier pas : politiques, maquereaux, banquiers, communautaristes, journalistes, pédérastes, clandés, militants, avocats, juges… ils commençaient par le plus sale.

     

  • Actualité : Femmes ardentes

    Terra ignota violence

    Comme toutes les femmes, la violence contient une part de vérité.

     

  • La vie a cessé d’être un saut périlleux.

    Terra ignota epouiller le monde

    La vie a cessé d’être un saut périlleux. On ne fait plus que des sauts de poux ; et je crois qu’il faut épouiller le monde pour lui donner fière allure et avoir un tête à tête avec lui.

     

  • Actualité : Etat d'urgence

    terra-ignota-guerre.jpg

    Si la guerre est possible, alors elle est en cours !

  • Revenir aux grands incendies barbares

    Terra ignota des pulsions comme des incendies

    J’aspire à la fureur des grands incendies qu’Attila allumait le soir après avoir décimé la population d’une ville pour avoir osé refuser lui ouvrir les portes au matin.

  • En attendant la prochaine déclaration de guerre...

    Terra ignota sebastian castella

     

    A attendre l'ouverture de la chasse, le début de la saison de tauromachie, la prochaine déclaration de guerre, je constate que la guerre est ma vraie langue maternelle.

     

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  • Les derniers poètes de la gratuité absolue

    Terra ignota us ardennes wii

    Les hommes de guerre sont de l’espèce qui se rase pour mourir. Ils croient à la rédemption de l’homme par la vertu de l’exercice et du pas cadencé. Ils cultivent la force physique et la belle gueule, s’offrant le luxe des réveils précoces dans les matins glacés et des marches harassantes pour la joie de s’éprouver. Ce sont les derniers poètes de la gratuité absolue.

     

    Jean Larteguy

     

  • Tabula Rasa

    Terra ignota tabula rasa

    Tabula Rasa, ultime barbare annonçant la civilisation mythique !

  • M’éloigner de mon époque.

    Terra ignota religion lecture action

     

    Seuls les assoiffés seront absous. La sècheresse de l'âme c'est la damnation.

     

  • Sous le voile de cette vision irénique d'un monde sans ennemi

    Terra ignota guerre sacree

    Ne percevez-vous pas ce que Charles Péguy appelait les prodromes annonciateurs, les événements infimes qui sont les signes annonciateurs et presque invisibles de grands bouleversements à venir. Ils sont là, encore sous le voile de cette vision irénique d'un monde sans ennemi. Ils bougent !.

  • Se battre, hurler de joie ...

     Se battre et hurler de joie

     Alors, on peut relever la tête et prendre les armes. Il ne reste qu’à se battre et à hurler de joie. La guerre est noble. Il ne peut y avoir de vie sans combat ; le refuser c’est accepter la servitude. Je suis fier de mes passions, comme de mes erreurs. Je suis fier de mon miroir. La profondeur de nos défauts est le reflet de notre démesure. Je veux vivre encore, je veux aller plus loin. D’ailleurs j’ai décidé de ne pas mourir. Je n’abandonnerai jamais la vie et je le jure devant tous les dieux et tous les diables. Jamais je n’abandonnerai la vie. 

  • Fais que je porte mon âme dans la mêlée

    Cours de recreation

    Action, démarcation… il y a du cousinage entre ces mots. Une lignée de rébellion contre toute occupation de nos cours de récréation.

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  • Fin du practice ...

    2014 05 06 revolution

    Les révolutions, c'est quand les battes de base-ball et les clubs de golf changent de main. Les dates exactes et les litres de sang sont des querelles d'historiens.

    Anonyme

  • L'amitié dans le bleu du matin

    Combattant le cafe

    L'amitié, pareille à une poignée de main, à l’odeur du café partagé, à l’éclat mordoré d’une cigarette cachée dans le creux de la paume. Comme une amitié de conversations se prolongeant dans le bleu du matin.

  • Violentes convictions

    Convoquer les quatre Cavaliers de l’Apocalypse pour former lLa garde éternelle de l’étendard de mes convictions.

     

  • La ville

    Terra ignota liste guerrila urbaine

    Dans le fond des villes, l’image de la mer et de la forêt me poursuivent. L’inverse n’est pas vrai. Ainsi il est faux de dire que l’homme est moderne et urbain. Je suis primitif, malpoli et franc !

  • L’héroïsme est un acte de jeunesse.

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    Au-delà des clivages politiques, des croyances religieuses, de la guerre des sexes ou du choc des générations, le pouvoir en place a réussi, par le vote d’une loi contre-nature autorisant le mariage entre homosexuels, à donner aujourd’hui, à la jeunesse,  une raison de se battre pour des valeurs qui transcendent la notion de civilisation pour s’ancrer dans l’universel. C’est assurément ce qui manquait à la jeunesse, un idéal pour se battre ! 

     

  • Effraction sauvage

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    Il me souvient que nous aimions l’effraction et la sauvagerie, que nos illusions de brumes nous portaient aux veillées dans quelques camps de Brennus ou de Pictes, que les amitiés fortes restaient suspendues au hasard de la guerre, que nous avions soif d’ultime.

  • Base d'assaut

    en-formation-de-combat.jpegMes principales intentions de révolte restent toujours en formation de combat, mal dégagées de l’ombre. Je suis toujours sur cette tension, prêt à bondir.

  • Je rêve d’une armée de mots

    manipulation2.jpgLa prochaine guerre devra se faire contre le totalitarisme des médias. Il faut s’émanciper de leur régime en créant de nouvelles perceptions. La soumission est tellement profonde que cette mutation devra entrainer des modifications anthropologiques pour que l’homme se mette de nouveau à penser par lui-même. Seule la poésie devrait avoir la puissance nécessaire pour faire parler les mots violés et en faire naître de nouveaux. Je rêve d’une armée de mots qui anéantirait ces Dieux modernes, des mots racés, coupants, barbares.

  • Open war

    affiche-terra-ignota-war-declared.jpgOPEN WAR - COME ONE, COME ALL

  • Le jour où la France est morte

    13 janvier 2013, Paris. Manifestation contre le mariage des pédérastes, l’achat de nourrisson ou la location de « ventre de pondeuse ». La police matraque, et asperge de gaz, les enfants, vieillards et femmes, venus manifester. Certains sont arrêtés.  Que l'homme ait un destin en marge de la nature, voilà ce en quoi je ne crois pas. C'est ce jour-là que j’ai clairement compris que ma génération devait se battre comme les dernières l'avaient fait contre le nazisme, puis le communisme, ces idélogies de destruction massive.

     

  • Business and personal

    business-personnal3-jpb.jpgIl est des cas où les lois de la guerre rejoignent l’instinct de révolte : les cas de force majeure. C’est dans cette zone grise que l'interdit ‘tu ne tueras point’ confirme que nous descendons d'une génération d’aimables barbares : c’est là que la nature rancunière reprend ses droits.

  • Business or personal

    business-personnal2-ramsey-dau.jpgMon ennemi public n’est pas  mon ennemi privé. C’est une différence aussi fondamentale que celle qui officie entre le mécanique et l’organique, entre la guerre et la révolte.

  • Subversion...

    subversion-democratie-molotov.jpgLa subversion est une posture tactique, un processus de combat, une machine de guerre, un putsch permanent visant l’abolition du conformisme. C’est tout autant une conception éthique qu’un art extrême dont le style serait l’arme privilégiée.

  • Ubi sunt leones : I don't want to die without a scar !

    terra-ignota-ubi-sunt-leones-ne-pas-mourir-sans-cicatrice.jpg

    Que peut-on savoir de soi-même si on ne s’est jamais battu ? Je ne veux pas mourir sans cicatrice.

     

    Tyler Durden - Fight Club - 1996

     

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  • Un Hussard ? Quel âge ?

    Terra ignota huzar by jp

    -          Un Hussard ? Quel âge ?

    -          La quarantaine !

    -          Un jean-foutre alors !

  • Eternels 20 ans !

    affiche-terra-ignota-jap-kamikaze.jpgLA GUERRE PROROGE LA JEUNESSE !

  • Une preuve irréfutable

    2012-jpb-preuve-digitale-1.jpg

    Je dois laisser des preuves irréfutables que j’ai fouillé le monde jusqu’au plus profond de ses tripes.

  • J'ai besoin d'exemples

    Ricardou.jpg

    Louis RICARDOU, pupille de la nation, ancien légionnaire, amputé d'une jambe, réussit à se faire admettre comme mitrailleur dans un bombardier du Groupe de bombardement Lorraine, squadron 342. Son Boston est abattu au cours d'une mission de harcèlement au-dessus de Falaise, dans le Calvados, le 5 août 1944. Il avait 34 ans lorsqu'il est mort au champ d'honneur après trente-deux missions de guerre...

    En ces temps inconsistants, j'ai besoin d'exemples !

  • La chasse et la guerre

    chasse-odin.jpg

    Heureusement qu'il y a dans ce siècle sans épaisseur deux beautés, deux appels : la femme et  l’amitié, c'est-à-dire la chasse et la guerre.

     

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  • Deuil de guerre ...

    Terra Ignota Berenice.jpg

    femme-berenice.jpgSi la guerre est le face-à-face des hommes, elle est aussi le tête-à-tête des femmes avec la mort, voilant d’un crêpe sombre le coin d’un portrait posé tous les soirs sur la table de chevet. Chercher la gloire au combat devient alors indécent.

     

  • Debout !

    mourir-debout-diverted-by-jpb.jpgJe veux mourir debout ! Cela semble étrange comme idée, voire stupide si l’on admet que la mort est une chute, que la vie a cette balistique fatale faite de trois mouvements dont le premier, violent, explosif, est ascensionnel puissant et mécanique, le second, appelé longtemps par les canonniers le petit bout indéterminé avec sa courbe imprévisible, est là-haut balloté dans les couches des souffles inattendus, et le dernier enfin, pur ou naturel, est descendant, gravitationnel, glissant naturellement vers le sol que la vie viendra finalement transpercer, où elle ira s’enterrer. Je n’aime pas cette vision déterminée sur les seules certitudes d’abaques mathématiques. De façon empirique je retiens trois points essentiels à la vie : la poussée initiale doit être provisoirement violente, les corps légers s’élèvent et les astres ne tombent pas. Voilà ma trajectoire tendue, faite pour apprendre à se tenir droit, fier, en avant, tête haute ! La chose est maintenant moins absurde à être écrite ainsi : mourir debout face aux avachis, aux Assis, comme les appelait Rimbaud, tressés avec leurs sièges, trajectoires en cloche comme des jets d’urine.

  • Croire en des choses simples.

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    Nous avions choisi de croire en des choses simples, une cigarette, une bonne paire de jungle boots, un bidon d'eau claire, une boule de riz ou une boite de ration, un verre d'alcool partagé le soir après la marche ;  la camaraderie ! 

     

    Pierre Schoendoerffer (Le crabe-tambour)

  • La boue, le sang, l'honneur... voilà la leçon de Schoendoerf !

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    Les autres hommes ont-ils les mêmes soifs que nous ? 

     

    Pierre Schoendoerffer (05 mai 1928 - 14 mars 2012).

  • Cycle maudit

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    Ça repousse toujours, la faim, les poils, la crasse, la guerre.

     

    Georges Hyvernaud

  • Le peloton

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    Le bourgeois profiteur produit le communisme et le prolétaire servile produit le capitalisme. Fusillons-les !

     

  • Le temps des vignes

    pierre-paul-bertin-vignoble-bourgogne.jpg

    La guerre ne fait que passer au milieu des vignes éternelles.

     

    Pierre Luccin

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  • Malédiction de la ville

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    Si je dis que l’urbanisation est une déclaration de guerre, j’ai alors livré toute ma pensée.