Honneur
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Résignation joyeuse
- Le 04/02/2021
- Dans Pneumatiques
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Très tôt j'ai décidé de m’abandonner à vivre dans une sorte de résignation joyeuse. J'ai le goût de l'honneur, de l'amour et de la vie, comme d’autres aiment la boue et les peep-show et la mélancolie.
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Vendetta
- Le 18/06/2020
- Dans Pneumatiques
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Le stylet Corse de la vendetta a l’honneur de l’épée du duel.
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Me saouler au vin d’honneur et imposer le romanesque joyeux.
- Le 08/11/2015
- Dans Pneumatiques
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Je rêve de forêts de pendus, de collines de pals, de réverbères garnis comme des mâts de cocagne où gigoteraient tous ces sybarites mollement contemporains, sans aucune volonté pour se contraindre, aux épaules de pleutres coulant sur des omoplates avachies. Je veux massacrer ces diseurs de bonne aventure qui se soumettent, s’avilissent et se corrompent sous couvert d’une innocente débauche, prenant la certitude de la mort comme excuse de leurs reniements. Je veux me répandre sur la ville, concasseur de mâchoires, briseur de trêve, et imposer le romanesque joyeux d'un Athos membre de l'Ordre de la Jarretière et de l'Ordre du Saint-Esprit. Et là, me saouler au vin d’honneur ! Etre alors rayonnant de tortures, comme un homme !
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Oeil pour oeil
- Le 13/12/2014
- Dans Affiche
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Une vengeance trop prompte n'est plus une vengeance : c'est une riposte.
Henry de Montherlant
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L'honneur et la fidélité ont perdu la tête
- Le 09/06/2014
- Dans Pneumatiques
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Finalement l'honneur, la fidélité étaient bien des valeurs aristocratiques puisqu’elles ont perdu la tête le 21 janvier 1793.
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C'est l'heure de sortir
- Le 17/03/2013
- Dans Pneumatiques
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Contrairement au Prince de Ligne, je suis prêt à quitter mon exil pour l’honneur, l’humeur et l’horreur. Je suis prêt à faire un pacte temporaire avec la marche cahotante de l’évolution de l’homme s’il devait renouer avec le spirituel et l’affect et abandonner l’immense orgie d’enfants gâtés dans laquelle il sombre. En attendant, il est vrai, loin de la clameur et loin du goût démocratique, je n’ai aucune relation diplomatique avec mon siècle.
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Société des Altérés
- Le 01/01/2013
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Symbole du Hussard poussant à l'extrême - et le plus naturellement du monde - d'extraordinaires qualités de courage et d'audace, le général Lasalle offre l'image du Héros Antique qui regarde la mort non comme une fin mais comme un accomplissement : « un houzard qui n'est pas mort à trente ans est un Jean-Foutre ».
Il créa la Société des Altérés où il était interdit de dire que l’on n’avait plus soif, voua un culte aux alcools forts, aux attaques brutales, aux coups de sabre téméraires.
Son épitaphe, il l’a écrite de son vivant à sa femme : "Mon cœur est à toi, mon sang à l’Empereur, ma vie à l’Honneur."
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Amitié, promesse de bourrasque !
- Le 12/03/2012
- Dans Pneumatiques
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J’ai une vision médiévale de l’amitié, faite d’honneur, d’insolence et de serments : un état fait pour les trois mousquetaires, Arsène Lupin ou Gabriel Fouquet.
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Leçon d'élégance : Le gant
- Le 09/05/2011
- Dans Pneumatiques
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Le dandysme, c’est le gant jaune jeté au visage du porteur du complet costume-cravate accoutrant aussi mal le banquier que le commis ! L’époque n’est plus au duel … dommage !
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Le salon de la guerre.
- Le 13/04/2011
- Dans Coupure de presse
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Ainsi furent nommés les guerriers parce qu’il y avait des guerres comme il y a des soldats quand il ne reste plus que la solde ! Après l’épopée des guerriers vint l’ère des techniciens de la guerre. Aujourd’hui analystes de centre de gravité, spécialistes de la numérisation du champ de bataille, lanceurs de bombes, pilote d’avions, prennent le pas sur le guerrier. Le choc des corps est remplacé par le « combat tour à tour symétrique, dissymétrique ou asymétrique », ce qui est une autre façon de dire qu’aujourd’hui un millier de tonne de munitions lancé a longue distance à une bonne probabilité d’attendre au moins un «guérillero, rebelle, moudjahidine, terroriste » équipé d’une kalachnikov à trois copecks. Pour plagier Thucydide, je dirai : [l’avion] serait une arme hautement prisée si elle pouvait distinguer les braves des autres ». Il s’agit ensuite, et de manière incantatoire, de crier « c’est la guerre » pour se croire paré des atours de l’hoplite et se barder la poitrine frêle et pâle du rouge de la Légion d’honneur. Adieu honneur, courage, colère mais aussi compassion et respect qui furent les qualités de nos derniers guerriers. Aujourd’hui le dur langage de la guerre fait place à celui des salons de l’Ecole de Guerre et l’honneur est décliné dans un pluriel indécent, reflet de l’image de soi et non plus du don de soi. Après le temps des fauves et des phalanges voici venir celui des requins et des réseaux. Aujourd’hui derrière la cambrure du héros ne il n’y a plus qu’une certaine tristesse ou une jambe de bois, là où naguère il y avait, preuve du fruit de l’action guerrière, la posture altière et fière de celui qui avait la reconnaissance de la Cité.