Bure, kilt et sarong
- Le 18/05/2014
- Dans Ligne de faille
- 4 commentaires
Bure, kilt, sarong sont des choix de dandys Baudelairiens pour habiller le prêtre, le soldat et le poète. Le reste de tissu habille les femmes élégantes, les vieux fantasques et aujourd’hui les fades évirés.
nature Terra Ignota jupe Homme Esthétique Modernité Soldat Baudelaire
Commentaires
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- 1. Rone Le 06/08/2016
Il n'y a plus rien sous les jupes des filles -
- 2. Karen Varbalow Le 15/02/2016
I am sorry I only speak English. I was trying to copy the text in order to translate it and find out more about this photograph. It's wonderful. I do hope you can read this and communicate with me. I'm sorry I cannot speak French; I assume that is the language used here. Oh, those ignorant Americans! Forgive me. -
- 3. Athanase Le 19/05/2014
Je trouve que la première phrase est excellente, mais que la seconde est trop exclusive, si je puis me permettre, car en lisant ce genre de choses, certains militants considèrent qu'afin de ne paraître ni bourgeois, ni invertis, ils doivent s'abstenir de la moindre élégance, ressemblant ainsi à des semi-gauchistes, et surtout privant leur cause d'un indispensable caractère esthétique.
Du moins, c'est la réflexion que je m'étais faite en discutant avec un militant du RF en Jeans troué à plusieurs endroits.
Ce qui m'avait amené à mettre l'accent sur deux facettes de Baudelaire : son élégance, et sa haine du bourgeois, afin de montrer leur compatibilité.-
- louis--marieLe 20/05/2014
Cher Athanase, Il s'agit d'un écho à cette perception que Baudelaire avait sur les hommes : "Il n’y a de grand parmi les hommes que le poète, le prêtre et le soldat. L’homme qui chante, l’homme qui bénit, l’homme qui sacrifie et qui se sacrifie. Le reste est fait pour le fouet"... où le fouet n'est finalement destiné qu'aux fades évirés qui défilent sous le slogan "ce que soulève la jupe" ou autre carnaval grotesque. L'espace entre l'ascétisme de l'oblat et le bout du fouet peut-être largement occupé par de jeunes hommes enthousiastes, de jeunes femmes élégantes, des étudiants, de vieux saltimbanques un peu fous, en je ne sais trop quoi, des écrivains, "de jeunes maraîchers, des dandys oisifs, des mythomanes en chaussettes de soie rouge amateur de carabines de chasse anglaise et d'autres alchimistes du dilettantisme et spadassins de l'insolence". Voyez combien hors du schéma égalitaire, nous sommes tellement beaux et belles dans notre diversité. Merci de votre fidélité.
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