Au bar Lean de la rue du Port

Ruelle

Récurrence du port, de la mer, des départs, de l’exil, du foyer à l’abri des brisants, les mains calleuses, bourrues d’amitié, le bateau qui sombre et le cimetière face à la mer, habité de cercueils vides de marins … la suspicion que ceux-ci soient naufragés dans un lointain pays exotique. Dans mon imaginaire, la gare, c’est plutôt l’attente, le baiser volé, le hall désert, le train qui déraille, les corps démantelés, les morts, le fer et le feu fondus en un seul crissement aigu. L’aéroport, c’est la modernité, la rapidité, le bond, le voisin anonyme, les fesses de l’hôtesse, l’étroitesse du hublot, le confinement, la démonstration excessive du détournement ou de l’explosion.

Idéal Esthétique Aventure mer port

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