J’ai toujours au moins un jour de colère lorsque je retrouve la ville
- Le 08/09/2015
- Dans Pneumatiques
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Le monstrueux paysage des villes : répétitif, vain, artificiel, domestiqué. Et ces imbéciles qui s'emerveillent de l'alignement des marronniers sur le bord des grands boulevards goudronnés, comme autant de concessions forcées à la nature. Et cette légère envie de pleuvoir qui accompagne mes pas dans cette mascarade moderne, semble souligner toute la grise tristesse urbaine. Ça doit être difficile la poésie chez les citadins. Comme évoquer l'amour alors que le feu lui-même n'a pas encore été découvert.
Commentaires
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- 1. Bataille Le 20/09/2015
Nature morte du regard de ceux qui s'en foutent, humiliation du béton et entassement des meubles humains, à mort l'urbain !
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