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  • Magic & Pasta

    Terra ignota magic and pasta

    Je suis passé d'un esprit de kiboutz à celui de réactionnaire baroque, pour terminer à la pasta all’arrabbiata. C'est dire si ma vie est pleine et riche !

  • Serments irréfragables

    Terra ignota a table

     

    La vie est la combinaison de poésie, de vins délétères et de serments irréfragables.

  • Bar de la Plage

    Terra ignota bar de la plage

    Toutes les nuits, nous refaisons le monde au bar de la Plage. Nous fabriquons des soleils levants, de nouvelles civilisations dont nous sommes les cariatides. Et dire que l'on nous prend pour de simples piliers de bar...

  • Je cherche un sentiment d'été

    20200515 124531

    J'ai envie d'une plage, de brume de chaleur au dessus de la mer et d’un vent souple. Je cherche un sentiment d'été, ce mélange flou entre la vapeur du hammam et le mince filet de fumée d’une cigarette.

  • Actualité : Epoque insouciante

    Terra ignota jane birkin

    Jane ne chantait pas, elle murmurait, elle ne jouait pas, elle minaudait, à l'ombre dévorante d’un Gainsbourg excentrique. Ce n'est pas Jane Birkin que les gens regrettent, c'est l'époque insouciante qu'elle incarne : rebelle, gracieuse, tempétueuse.

  • Actualité : Le défilé des gardes chiourme

    Terra ignota 14 juillet

    Policiers, gardiens de prison, douaniers : le défilé du 14 juillet est devenu l’hommage rendu par des moutons à des chiens de garde. Demain y défileront les gardes champêtres, procureurs, juges d’instruction, et même les avocats en robe de corbeaux.

     

     

  • Laisser prospérer le Mal

    Antoine charbouillot

    Intuition palpable que pour protéger le monde, il convient de laisser prospérer un peu le Mal, la damnation de ses péchés capitaux.

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  • L'envie d'aventure

    Terra ignota lecce francesco sambati

    Il me faut, à portée d’envie, une gare, un port, un aéroport, un chemin. Quelque chose de concret, une corne de brume, une odeur de kéro, un coup de sifflet, comme un coup de fouet, qui rappelle perpétuellement l'envie d’aventure, le pressentiment de passions à naître.

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  • A contre-courant !

    Terra ignota contre courant

     

     Deux urgences peut-être : reprendre de la lenteur, le faire à contre-courant.

  • Reflet de l'âme

    Terra ignota reflet de mon ame

    Quand certaines conditions sont réunies, le reflet de mon âme peut être contemplé sur la mer.

     

  • Hold-up

    Terra ignota hold up

    Jeune, il faut beaucoup s'être approprié.

  • L'ennui des aventuriers

    Il faut se méfier de l'ennui des aventuriers : s'ils ont de l'immense devant eux, ils s'émerveillent, quatre pieds d'horizon les tuent.

     

    Georges D'Esparbès

  • Les aubes glorieuses

    Terra ignota aventure

    A vingt ans on rêve d’aubes glorieuses, de rades sordides, d’amitiés sincères, de coups de feu, de poing, de tabac. Plus tard, on rêve d’aventure, la maladresse de la jeunesse en moins, l’épaisseur d’une vie d’adulte en plus

     

  • Joyeuse sédition selon Matthieu (Part 3)

    Briga regardait Jovis. Plus exactement, elle le scrutait, décryptant dans ses traits tous les signes des faiblesses qu’elle connaissait par cœur. Le maquillage ne voilait rien, il creusait même, en fin de journée, des sillons épais qui laissaient tout deviner. Le cabotinage lorsqu’il avait cette mimique ridicule de garçon boudeur, les hésitations lorsque les yeux s’ouvraient trop arrondis, la peur lorsque les narines se dilataient et qu’il semblait perdre haleine, le ton agressif qu’il prenait, le petit rictus hautain qui lui creusait la joue et lui fermait les paupières. Il n’était pas beau, car il transportait à la fois trop de méchanceté et d’ignorance pour l’être. Il était une grimace qui n’arrive pas à se poser. Il n’était pas beau, mais il avait de la chance. C’était d’ailleurs toute son histoire récente. Porté par les trusts, flatté par les medias, il avait profité du système électoral défaillant de la démocratie pour être porté à la Présidence d’un pays avec 16% des voix. Depuis lors, il gouvernait sous téléguidage d’éminences grises dont la non-traçabilité rendait impossible l’identification. Il était donc officiellement le seul despote éclairé de ce coup d’Etat démocratique. Le lot habituel des alliances perfides, lâches, ainsi que les rêves mièvres et superficiels de la société firent échouer toutes les âmes en peine à ses pieds. Après le très court printemps, vint la saison de la répression qui coïncida avec la fin de la grande pandémie de coronavirus.

     Briga était charnellement à Joris depuis les plus tendres années de ce dernier à qui elle avait fait découvrir son corps de femme. Les usages l’avaient pointée du doigt. Les ricanements avaient fini de l’aigrir. Elle avait gardé le goût des jeunes hommes, lui avait développé un rejet de la femme-amante au profit de celui de la femme-mère dont elle avait endossé l’habit. Elle portait en détestation tout ce vieux monde qui l’avait emprisonnée dans ce rôle de vieille fardée, attifée des robes les plus chères qui ne pouvaient cacher des fesses plates, des yeux enfoncés dans les orbites, des perruques ridicules. Son ventre récalcitrant lui avait refusé toute descendance légitime. Mais le légitime, elle s’en fichait. C’est pour cette raison qu’elle avait exigé que Jovis lui trouve une fille à adopter. Jovis, qui ne se sentait investi d’aucune mission procréatrice, vit dans cet événement un nouveau moyen d’exister différemment de ses prédécesseurs. L’intronisation de leur fille portait la revanche de Briga et la boulimie d’événementiel de Jovis. La révolte des Salafs et des Chaotistes n’y changeraient rien. Comme la fronde des Opposants, elles seront matées dans un succédané de justice. La force de Jovis était dans l’infatigable discorde des Français autant que dans ses soutiens invisibles, créatures qui venaient s’enrichir du chaos et du sang répandus. La pandémie avait arraché les derniers restes d’humanité de ce monde. Il se sentait en droit d’imposer, pour le bien des survivants.

  • Tombé à Königsberg

     

    Terra ignota ruines

    Je hais les ruines. Je ressens tout naufrage de civilisation comme un malheur personnel, j'ai l'impression de sombrer avec elle. Je suis tombé à Constantinople, puis à Königsberg.

  • Me convertir en homme

     

    Terra ignota me convertirJe m'obstine, chaque jour, à me convertir en homme, à ne pas me corrompre dans une vie vautrée de roulure.

  • Conservatisme révolutionnaire

    Terra ignota conservatisme revolutionnaire

    L'état de grâce de l'hédonisme confortable du capitalisme et du progressisme prend fin ! L'inquiétude écologique fait renaître la peur du chaos, du manque, de la misère, qui sont les ferments des révolutions. Le règne de la consommation, des médias, disparaîtra dans l'état d'urgence d'une lutte immédiate, dans l'engagement total d'un conservatisme global.

     

  • Ni gueux, ni maître !

    Terra ignota ni gueux ni maitre

    Je n’aime ni les écuries, ni les chapelles ; leurs ambitions vaniteuses encombrées de certitudes, de la volonté de plaire. L’œcuménisme des confins, ces lieux brumeux où l’esprit s’évade dans le murmure d’âmes déchirées et de vigies héroïques, me tourmente.

     

  • Jeunes filles et vodka

    Terra ignota jeunes filles et vodka

    On sait bien que maintenant les filles - toutes les filles, même celles de bonne famille - sont plutôt vodka que camomille.

    Alain Robbe-Grillet

     

     

  • Les aventuriers ont des airs d’exilés

    Terra ignota aventurier



    Les grands aventuriers ont toujours des airs d’exilés, à errer parmi les êtres et les choses, rêvant toujours d’un idéal à conquérir.

  • Aux confins d’un nulle part exotique

    Terra ignota faire naufrage

    Ouvrir une ambassade aux confins d’un nulle part exotique, en bord de mer. Y boire du vin délétère et du café aristocratique, vivre.  N’être que spontanéité et d’une énigmatique nonchalance. Rire, lire, écrire. Puis se taire. Certains silences ponctuent des siècles de bruit. Ne prendre au sérieux qu’une seule femme à la chevelure profonde. L’épouser. Se vérifier de temps à autre dans le miroir, sans complaisance. Vivre intensément, comme un Dieu ou une bête. Danser. Sobre, sombrer dans l’absolu, cette folie de condamné, de torturé. Apprendre à marmonner comme Gould, à éclater de couleurs comme de Staël. Vieillir. Soumettre sa force, son impérialisme à une œuvre, ou bien tout brûler. Et si l’Ambassade ferme, tout recommencer. Devenir serveur dans un bar d’Oymyakon, cavalier errant en Mongolie, marin sur un brise-glace, aventurier en Toscane, chanteur de charme à Cao-Bang, Lord désargenté en Argentine, tireur de sarbacane empoisonnée dans une jungle profonde. Puis acheter un bateau, faire naufrage, sur le sable laisser une empreinte éphémère.

     

     

  • Colère bruyante et joie tonitruante

    Terra ignota les crames

    Je n’aime rien de ce qui ondule, frissonne, et tremble. Non plus la poésie mouillée qui se débat doucereusement dans le romantisme des soirées brumeuses, lorsque même les feuilles mortes des saules ont des douleurs languissantes. Je n’aime pas le couchant sanguinolent, le sang rare des corps diaphanes, les nuages éphémères et les aspirations vagues. Je préfère la fichue colère bruyante, la joie tonitruante, le froid, le brûlant, la folie enivrée, les cramés.

     

  • Barbare

    Terra ignota barbare

    Me prenez-vous pour un barbare comme vous, et me croyez-vous capable de me divertir aussi tristement que vous faites ? 

    Charles Baudelaire

     

  • Joyeuse sédition selon Matthieu (Part 2)

    Après trois heures d’infiltration, Matthieu arrivait enfin aux abords du quartier réservé, dernière enclave avant la Pépinière, résidence-fortifiée de Jovis, Président de ce pays. Son objectif était une des bâtisses offrant un angle de tir réduit, à presque 1 100 mètres de distance, sur le balcon où devait se dérouler une cérémonie en l’honneur de l’adoption d’une fille de treize ans par le couple présidentiel. La petite princesse démocrate devait succéder à Jovis et mettre symboliquement fin au patriarcat en France : la dernière mue, avaient annoncée les medias. Ce balcon était la seule faille dans le dispositif ultra sécurisé autour de Jovis, de sa femme, de sa cour.

    Le quartier réservé était clos. Les portes d’accès avaient dû fermer dès les premiers feux en zone des Chaotistes.  Rouleaux de barbelés, grillage de sept mètres de haut, miradors, postes et projecteurs, ne laissaient aucun passage possible hors des faisceaux lumineux et des patrouilles du service d’ordre rapproché : les Protecteurs. Matthieu savait instinctivement qu’il ne pouvait pas s’infiltrer dans cette zone. L’exubérance de sa virilité dépouillait avec outrance chaque citoyen de ce quartier de tout droit de lui ordonner quoi que ce soit. A l’intérieur, le petit monde des néo-démocrates vivait dans l’état de grâce de la  Grande Libération de Mai, cette révolution portée par les médias et les grands trusts. La Grande Libération avait abouti à la rédaction d’une bâtisse mentale, Le Manifeste de la nouvelle Humanité, se substituant à la Déclaration des Droits de l’Homme.

    Il prit position. Le froid s’installait, lui mordant la chair. Il craignait que la brume n’apparaisse. Dans le brouhaha des ruelles de la Qasabah, il percevait le bruit plus dense des gens qui se rassemblaient autour des braseros. Il effectua les derniers réglages des tourelles de la lunette, liés à l’angle d'inclinaison vers le bas. Il n’avait pas emporté son smartphone avec l’application balistique de peur de se faire repérer. Il serra la bretelle en cuir de son DAN, pressa la crosse sur les os de l’épaule, verrouilla le poignet, le fusil dans la paume de la main. Puis il souda littéralement sa joue sur l’appuie-joue, écrasant sa mâchoire presque douloureusement. L’odeur de graisse d’arme disparaissait sous celle des braseros. Il aligna les organes de visée sur la cible, à l’endroit exact où le tir devait arriver : pleine tête. Il ferma les yeux, respira profondément et complètement, relâcha son corps. Le fusil arriva au point naturel de visée. Jovis était là, dans son viseur ! Il secouait la tête avec cette moue d’enfant capricieux qui avait fait l’objet de tant de caricatures. Il appuya sur la détente.

  • Retour aux nuits sauvages

    Terra ignota eclipse

    A chaque éclipse je frémis d’un espoir incertain, d’une prière retenue. Et si c’était la fin de ce monde, le retour aux nuits sauvages !?

     

  • Dernier verre avant la guerre

    Terra ignota un dernier verre

    La guerre à portée de voix, où les portes flingues sont les porte-paroles d’une fraternité à l’état brut et où le parfum de poudre noire est un stimulant magnifique qui invite à l'exploit, qui incite à la bravoure.

     

  • L’idée d’éternité

    Terra ignota ephemere

    Nous allons devoir consacrer un certain temps à retrouver l’idée d’éternité dans cette société de l’éphémère.

     

  • Joyeuse sédition selon Matthieu (Part 1)

    Encore quelques bonds et Matthieu sera à bonne distance. Jamais cette fichue ville ne lui avait semblé si amicale. Tout était recoin, angle de tir, point haut, abri. Trois jours qu’il travaillait sa reconnaissance le long d’un itinéraire de ruptures de trajectoire, de caches, de changement de tenues, de pas, d’allure. Il était un peu grisé par cette infiltration qui ne ressemblait à aucune de celles qu’il avait déjà pratiquées en milieu hostile, sous des latitudes tropicales. Il s’infiltrait dans son propre pays. Il était le poisson maoïste dans l’eau saumâtre d’un Etat de « démocratie absolue » ayant déployé l’arsenal du contrôle social, de la surveillance et de la  répression.

    Il avait revêtu une tenue urbaine, sombre, qui ressemblait à celles de ces groupuscules enfantés dans les quartiers bourgeois. Surnommés les Chaoistes, ils sillonnaient la capitale depuis plusieurs semaines. Immatures, violents, sans épaisseur, ils n’étaient animés que par le goût du sang en meute et de la rapine dans les boutiques fringues hip et hi-fi. Matthieu se disait qu’encadrée, entraînée, civilisée, cette jeunesse-là aurait pu trimballer la société vers une sacrée belle aventure. Mais derrière les banderoles outrancières éclairées par les coquetèles molotov, il n’y avait aucun idéal, aucune culture : rien d’autre que des cris, des gesticulations. Seul l’extrême vide de leur existence était partagé autour des autodafés qu’ils allumaient peureusement un peu partout dans la capitale, au début de la nuit, comme des bivouacs de guerre. Aucune victoire sur eux-mêmes ! Ca laissait entrevoir l’absence de toute victoire globale.

    Matthieu s’approchait du quartier surnommé la Qasabah, la forteresse, au cœur de Paris, tenu par les islamistes. La nuit était tombée très vite. Il devait alors passer par les toits et les balcons. La rue était un piège où le blanc imberbe était voué à la lapidation sans sommation. Il se défiait de tout. Les Salaf étaient mieux organisés que les Chaoistes ; l’habitude des choufs, des trafics, des marques de souveraineté des caïds et de l’organisation des territoires. On trouvait là des arabes, des bosniaques, des noirs, des convertis en masse, des indonésiens, des gamins désœuvrés et des putes blanches qui subissaient les pires soumissions que leurs rêves de harem ne laissaient pas entrevoir sous le voile de l’amour libre.

    Matthieu se redressait maintenant. Il restait sur ses gardes, le cou rentré dans les épaules, les muscles bandés. Il savait être taureau dans les bagarres, félin lors des infiltrations, caméléon dans l’attente d’un guet. Il sautait de faitière, en parapet avec aisance. Son arme, un DAN.338, était arrimée dans son dos pour ne pas faire de bruit. Simple d'utilisation, léger, il convenait parfaitement à la mission. Il avait aussi fait le choix d’un Glock 17 avec silencieux RDS Vortex pour le nettoyage, doublé d’une lupara sur une base Baikal IJ43, pour se dégager. Les Salafs avaient pratiqué des ouvertures dans les appartements pour se déplacer entre les étages et entre les pâtés de maisons sans avoir à sortir. Matthieu utilisait ces passages avec précaution. Certains étaient tapissés de douilles de kalach. Des tas étaient formés au pied des meurtrières ouvertes vers la rue. Il faisait régulièrement des pauses, dos au mur, silencieux, à analyser les bruits autour de lui. Cela lui permettait de faire retomber la tension.

  • La désertion des femmes

    Terra ignota trahison

    Après la post-modernité, il y aura une rébellion de jeunes gens contre le matriarcat en pantalon et son relent de stupre et de luxure. Les femmes seront jugées pour haute trahison et désertion.

  • La politique ne peut-être que détestation

    Terra ignota le totalitarisme se mefie des hommes

    La démocratie se méfie des femmes, le totalitarisme des hommes, la théocratie des âmes.

     

  • Toute une vie

    J’ai l’esprit du chrétien et le comportement du barbare, et c’est l’ambition d’une vie que de réduire l’écart.

  • Retour d'exil

    Terra ignota occident

    On en vient à espérer le retour d’exil d’un occidentalisme ancien... un retour décomplexé !

     

  • S'écrire !

    Terra ignota s ecrire

    Je crois sincèrement qu’on ne peut pas connaitre un homme sans l'avoir lu et moins encore se connaître sans s’être écrit.

     

  • Résignation joyeuse

    Très tôt j'ai décidé de m’abandonner à vivre dans une sorte de résignation joyeuse. J'ai le goût de l'honneur, de l'amour et de la vie, comme d’autres aiment la boue et les peep-show et la mélancolie.

  • Je déteste notre époque

    Terra ignota je deteste cette epoque

    Je déteste notre époque, la passion y apparaît comme un égarement, la beauté comme une victime vouée aux lapidations.

     

  • Comment saboter un pipeline

    Terra ignota comment saboter un pipeline

    Ca peut toujours servir de savoir comment saboter un pipeline... une révolution est si vite arrivée.

    https://contretemps.eu/saboter-pipeline-entretien-malm/. Aux Editions La Fabrique. 

     

  • Esprit cabane

    Terra ignota esprit cabane

    Le jour où j'ai commencé à construire une maison, je ne pensais pas que j'allais faire un portrait de moi-même.

    Curzio Malaparte

  • Je n’ai pas de Panthéon

    Je n’ai pas de Panthéon, même littéraire, chez moi, tout s’organise en circonstances. Je lis Maïakovski quand je bois de la vodka, d’Aurevilly quand j’ai besoin d’éclat baroque, Huguenin pour un retour à une certaine naïveté de bord de mer, Nimier pour l’insolence hussarde, Apollinaire quand le monde me fatigue.

     

     

  • La vie mêlée de mort

    Terra ignota la vie melee de mort

    La vie mêlée de mort, voilà toute l’humanité engagée, aboutie, intérieure, du militaire, conscient du tragique intranquille de sa condition dans un temps où l’idée de l’homme plonge dans le néant qu’il cherche à combler de petits plaisirs mesquins, d’idoles improbables et d’idées toutes faites.

     

  • La liberté n’est plus une passion

    Terra ignota la liberte n est plus une passion

    La liberté n’est plus une passion présente à la conscience de la jeunesse, comme elle n’est plus la voix d’accès à la vérité de l’existence dans le monde adulte. Que nous ayons fini par penser la question de la liberté en terme d’équilibre et non plus d’aventure, est un signe inquiétant de l’avancée de notre décadence.

     

  • Les derniers hommes

    Les derniers hommes. Qui seront les derniers hommes ? Une armée d’ombres épuisées, traînant les pieds, grelottants. Une colonne comme une longue agonie en route vers nulle part.